Crépuscule d’acier – Charles Stross

Roman de Charles Stross paru aux éditions Mnémos, et également trouvable en petit format aux éditions « le livre de poche ».


Je vous avais déjà présenté cet auteur à l’occasion de la chronique “le bureau des atrocités“. Crépuscule d’acier et Aube d’acier sont deux romans de Space Opéra se déroulant dans le même univers.

livre du Crépuscule d'acier

UN PETIT PEU D'HISTOIRE DU FUTUR

Au milieu du 21ème siècle, la terre est surpeuplée et la nanotechnologie commence à être bien maîtrisée.

C’est cette période que choisit l’Eschaton, une entité non divine mais tellement avancée qu’on pourrait le croire, pour agir.

En une nuit, il enlève 90 % de la population et la répartit (par affinité sociale, politique, religieuse, on ne sait pas trop) sur différentes planètes dans l’univers (là non plus on ne sait pas combien, on ne les a pas toutes trouvées…).

Chaque planète est habitable pour l’homme et l’Eschaton laisse deux choses : Des usines autoréplicantes (de quoi construire tout ce que l’on veut maisons, usines, …..) et une loi absolue: Il est interdit de contourner la règle de causalité (= interdit de remonter le temps pour modifier le futur). D’ailleurs pour les contrevenant la punition est la destruction de tout l’espace ou est constaté l’infraction sur une zone de 20 à 30 années lumières.

Sur la terre le choc est immense. L’économie s’effondre (forcément tout est facilement accessible grâces aux nanomachines) et les gouvernements se délitent complètement. La terre devient alors un regroupement de groupuscules anarcho- libertaires dont l’ONU ne deviendra qu’une vitrine destinée à servir d’interlocuteur unique face aux gouvernements des autres mondes.

La couverture de l'ancienne version chez livre de poche

ENVIRON 300 ANS PLUS TARD, UN PEU PLUS LOIN

La Nouvelle République est un conglomérat de 3 planètes avec une organisation sociale et politique digne du 18ème siècle. Sa grande particularité est d’être technophobe. Et oui ! la technologie corrompt les masses, les rends fainéants et perverti. Seuls quelques membres du gouvernement, la marine spatiale, et la police secrète ont accès à quelques artefact technologiques.

Sur la planète Rochard, une pluie de téléphone tombe du ciel.

A tout ceux qui les prennent une voix leur demande : “Distrait nous et nous t’offrons ce que tu veux”. Le Festival, une société largement post singularité, venait d’arriver sur Rochard.

Ainsi contre une histoire, un discours, bref contre de l’information on peut tout avoir, santé, immortalité, usines autoréplicantes, implants cybernétiques, …

Très vite, dans cette société rétrograde, la situation devient incontrôlable. D’autant plus, que les anarchistes extropiens en profitent pour lancer leur “révolution”.

Considérant l’arrivée du Festival comme une déclaration de guerre, le gouvernement de la nouvelle république envoi sa flotte vers la planète Rochard avec à son bord une représentante terrienne de l’ONU et un ingénieur terrien qui semble travailler pour plusieurs employeurs. L’idée du gouvernement est de « jouer » avec l’effet de causalité et d’arriver dans le secteur de la planète Rochard avant le Festival pour pouvoir le détruire dès son arrivée.

Pleins de bonnes idées, de l’humour, de l’action et des réflexions bien senties. J’ai retrouvé le même plaisir à lire ce roman que j’avais eu pour son précédent.

Un MJ trouvera sans nul doute de quoi agrémenter quelques soirées de SF à sa table.

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