L’Exoconférence d’Alexandre Astier – Vu !

Y en a qui font la queue avec les voitures pour sortir du 5ème niveau du parking après le spectacle L’Exoconférence d’Alexandre Astier, et y a ceux qui ont leur portable dans le coffre et qui tapent leur article sur L’Exoconférence d’Alexandre Astier à chaud, eh oui !

L’Exoconférence à Nantes pour la Saint-Valentin

exoconférence alexandre astierC’est donc coincés au 5ème niveau du parking souterrain de la cité des congrès, étrangement (mais pas tellement) nommé « Voyage au centre de la terre », que Fletch et moi vous faisons part de nos premières impressions sur ce petit bijou de spectacle comique… et instructif !

Tout comme « Que ma joie demeure » avait réveillé la mélomane et la pianiste en moi, L’Exoconférence a fait ressurgir la gamine de 10 ans qui collait les images Panini Astronomie dans son cahier d’astronomie et qui scrutait le ciel à travers sa lunette puis son Newton 115/900 acheté une fortune à l’époque à la Maison de l’Astronomie rue de Rivoli à Paris.

Et le fait que ce soit le soir de la saint-valentin n’a pas empêché (peut-être même encouragé) que la salle soit pleine avec d’ailleurs nos extravagants préférés : des geeks avec redingotes de pirates, des geekettes avec des bonnets surréalistes, une population fortement trentenaire et avec de bonnes têtes de geeks, bref hier soir on était comme chez nous 🙂

Ca cause astronomie et astrophysique ?

Attention, Fletch qui n’est pas un fana d’astronomie a également adoré et ce ne sont pas les références geeks qui manquent : des IA, des elfettes, des escaliers-daleks, des mises à jour intempestives de l’IA, bref vous serez conquis.

Je suis toujours complètement épatée quand un type comme Astier réussit à nous faire vibrer avec la même conviction alors que c’est peut-être la 50ème fois qu’il joue son spectacle. 50 fois qu’il récite le même texte, adopte les mêmes effets de manche et ce sans fous rires, il est fort !

Pliée en quatre du début jusqu’à la fin, Fletch plié en trois 90% du temps, on a aimé :

  • La mise en scène : les effets visuels sur grand écran, l’escalier qui est à lui seul un personnage, l’occupation de la scène, les accessoires, la sonorisation, tout est parfait.
  • Le jeu de M. Astier : bah c’est celui qu’on aime, drôle et désabusé, passionnant et léger, jouant plusieurs personnages, parlant à des célébrités du monde scientifique invisibles qu’on a presque l’impression de voir.
  • Les surprises : comme tout bon magicien, il sait réserver des effets foudroyants et sans vous dévoiler la fin du spectacle, ça claque sa mère la race de sa grand-mère mais j’vous dis rien, anhan vous serez obligés d’aller le voir.
  • Ce qu’on y apprend : bien sûr, ce n’est pas un cours d’amphi de 6 heures sur l’astrophysique, ça reste de la vulgarisation mais tellement bien faite et tellement utile, si les gens ressortent même en ayant juste retenu le nom d’Enrico Fermi dont on vous a justement parlé dans ce magnifique article sur la recherche de la vie extraterrestre, bah ce sera cool 🙂
  • La durée : parfaite, c’est tellement dense et dynamique qu’on a l’impression d’être restés 3 heures à l’écouter alors qu’en fait ça ne fait que 1H45 qu’on est là (comme quoi la relativité du temps :)), et pourtant on serait bien restés 6 heures de plus à l’écouter parler de la plaque de Voyager comme il nous le propose pour rire à la fin 😉
  • Les formules : ce qui est amusant, c’est qu’on a des copains qui utilisent certaines expressions et grimaces similaires à celles d’Alexandre Astier, des trucs comme « Bon mais admettons ! », sa façon de dire « Bien sûûûr », du coup on a l’impression d’être avec un pote.

exoconférence alexandre astier

Prochaines dates Exoconférence Alexandre Astier

Eh oui, en 2015, une seconde tournée est lancée dans 14 villes :

— Les 8 et 9 septembre au théâtre du Léman à Genève (Suisse)
— Du 11 au 16 septembre à L’Olympia à Paris (75)
— Le 19 septembre au Palais des festivals de Cannes
— Les 22 et 23 septembre au Liberté à Rennes (35)
— Les 26 et 27 septembre à l’Amphithéâtre 3000 à Lyon (69)
— Le 30 septembre au Zénith d’Amiens (80)
— Le 1er octobre au Zénith de Lille (59)
— Le 2 octobre au Zénith de Caen (14)
— Les 4 et 5 octobre au Zénith de Toulouse (31)
— Les 7 et 8 octobre au Dôme de Marseille (13)
— Les 10 et 11 octobre au Zénith de Clermont-Ferrand (63)
— Les 13 et 14 octobre au Zénith de Dijon (21)
— Le 15 octobre au Zénith de Nancy (54)
— Les 16 et 17 octobre au Zénith de Strasbourg (67)

Pour ceux qui auraient loupé Alexandre Astier aux Utopiales

Et enfin pour ceux qui auraient loupé la conférence d’Alexandre Astier sur la Physique Quantique

Après Kaamelott ?

bb644d3fOn ne compte plus les annonces et fausses rumeurs concernant la date de sortie hypothétique des films qui doivent composer la suite de Kaamelott. Je vais vous dire, moi j’ai un peu peur… et je ne suis pas la seule à penser que Kaamelott se résume aux 3 premiers livres, les plus joyeux, les plus drôles, 300 épisodes de bonheur c’est déjà bien !

Ensuite, c’est un moindre drame pendant les livres 4 et 5 mais le ton sérieux et la quête d’Arthur est franchement tragique… alors j’ai rien contre le tragique, au contraire, mais il se crée un tel décalage entre les personnages comiques qui continuent leur petit train-train (Perceval, Caradoc et compagnie) et le roi Arthur qu’on a l’impression de voir 2 séries superposées, une lugubre et une qui fait survivre l’humour des précédents opus.

Alors ne parlons pas du livre 6 (mais parlons-en quand même) dont la partie à Rome est d’une affligeante vulgarité : dommage avec de si jolis décors et des efforts visibles sur la réalisation, c’est tellement en-dessous du reste. D’ailleurs sur l’étagère, les 3 premiers coffrets DVD sont déjà bien abîmés alors que le 6 (oui, pour la collection, forcément on l’a pris) a l’air tout neuf.

Après Kaamelott, les films ? Vraiment ? Vous êtes sûrs qu’il reste suffisamment de matière ? Disons que si c’est pour filmer toute la période sombre du mythe arthurien avec des sursauts d’humour, j’ai pas très envie d’assister au massacre. Si M. Astier veut faire du cinéma, qu’il le fasse mais pas sous le nom de Kaamelott, qu’il trouve un bon titre à l’américaine genre « King Arthur, the Fall », d’autres acteurs et là d’accord. Allez, on oublie Kaamelott ?

Sinon M. Astier, j’ai envie de dire, ne vous arrêtez pas à l‘Exoconférence, vous pouvez a priori nous faire rire à propos de n’importe quel sujet de fond alors à quand une Medconférence à la Docteur House, une Histoconférence où vous joueriez plein de personnages historiques…? Moi j’ai hâte ! 🙂

2 commentaires

  • Article très sympa. J’ai beaucoup aimé aussi ce spectacle et ses « multiples » rebondissements :). Je ne suis pas totalement d’accord avec toi sur le livre 5 et 6. Kaamelott ne se résume pas forcément qu’aux blagues, aux quiproquos et aux comportements ubuesques de Karadoc et Perceval et des autres personnages (même si personnellement, moi aussi, j’adore !!!).
    Kaamelott, c’est la vision d’Arthur et de la quête du Graal par Astier. C’est un monde truculent, drôle, fait d’anecdotes mais tout cela, c’est un décor, une ambiance, l’entourage du roi, sa famille, ses chevaliers, ses paysans… etc. Le coeur, le fil rouge de la série (et de la quête du Graal), c’est une quête à la fois sombre et initiatique qui permet à chaque chevalier de partir à la recherche du Graal mais aussi de ses origines et de sa propre fin en même temps. Ce thème est d’ailleurs très médiéval et il en a parfaitement saisi les enjeux.
    Et c’est précisément ce que fait Arthur pendant que les autres ne recherchent que le pouvoir ou au contraire, à s’amuser. Personnellement, j’adore ce décalage. Astier a compris énormément de choses du roman arthurien. La série offre donc un ensemble. Non seulement, des personnages hyper-drôles avec leurs problèmes de tous les jours et à côté de cela, progressivement, au fil des saisons, un roi qui se détache progressivement de tout ce quotidien et qui cherche d’où il vient, ses parents, ce que sont devenus ses enfants, les raisons de ses échecs, sa jeunesse à Rome…
    Je conçois tout à fait qu’on ne puisse pas être fan. Maintenant, il faut bien se rappeler aussi que cette trame scénaristique correspond à une vision, à une conception du mythe arthurien. Quoiqu’il arrive, que la suite soit sombre ou drôle, ou les deux, je reste impatient de voir Résistance. Je ne m’inquiète vraiment pas sur la matière. Le mythe arthurien, le Moyen Âge et l’esprit d’Astier sont des gisements infinis de scénarios, d’ambiances et de personnages profonds ou drôles !
    Et puis Astier est un rôliste ! Même si c’est un peu plus dark et violent que les trois premières saisons, il y aura forcément des surprises ! 😉

  • Merci pour ton commentaire, Nico. Je suis d’accord avec toi sur le fait qu’il va pas changer le mythe arthurien pour faire rire alors que la période est sombre et je suis aussi curieuse que toi de voir Résistance (ça reste du Kaamelott, la meilleure série française de tous les temps). J’ai sans doute vu un peu trop de Galavant et j’avoue que quand je regarde Astier, j’ai juste envie qu’il me fasse autant rire que dans les livres 1 à 3 voire 4. Je persiste à dire qu’il aurait pu zapper le livre 6 mais bon, si ça se trouve, je réécrirai un article qui dira combien Résistance est merveilleux donc en attendant, on espère :))

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